Effondrement prochain
du système économique mondial
Partie 1:
l'irrémédiabilité (débuté
le 22 aout 2017 - terminé le 5 avril 2018)
Le constat est sans appel:dans un monde fini, nous ne
pouvons pas espérer puiser indéfiniment des ressources
indispensables au fonctionnement de nos sociétés.
Dans plusieurs des vidéos-conférences que je vous propose, on parle
du
rapport Meadows.
Pour que vous puissiez comprendre certains passages de ces
conférences qui semblent s'adresser à des initiés, je vous
explique ceci: pour produire le rapport Meadows, des
scientifiques du
M.I.T.
et d'autres ont produit un algorithme
informatique destiné à nous faire voir ce qu'il va advenir de la
disponibilité des ressources, de la pollution ou de la survie des
espèces (dont l'humain) dans le futur si nous adoptons certains
comportements (accroissement ou abaissement de la richesse
collective - augmentation ou diminution de la population, etc.,
etc.). Cet algorithme fonctionne un peu comme ceci: si la
population s'accroit de X, il faudra X ressources de plus, la
pollution augmentera de X, la population augmentera encore dû
au fait de l'accroissement de la richesse, les ressources
diminueront d'autant ce qui fera augmenter leur prix, etc.
Différents paramètres ont été testés et, selon ce que nos très chers
gouverneMENTS vont adopter sur le terrain, tous les scénarios
aboutissent tôt ou tard à un effondrement de nos sociétés. Ce
qui est révélateur, c'est que les scénarios les plus pessimistes qui
ont été testés en 1972 ont déjà produits leurs effets bien avant la
date prévue de 2020 par le krach de 2008 qui a été la plus grande
dépression depuis la grande dépression !
Dans la première vidéo, Gaël Giraud analyse le rapport Meadows qui prévoit un
effondrement systémique mondial, soit en 2020, soit en 2050. Extrait
de la conférence de Gaël Giraud aux journées de Tam Dao (Vietnam) en
Juillet 2016. Il y a une erreur assez importante dans sa
conférence: pour la majorité des experts en énergie comme Jean-Marc
Jacovinci (dont des vidéos se trouvent à la fin de la présente
page), le pic de pétrole aurait déjà eu lieu en 2005 et, si nos
sociétés ne se sont pas encore effondrées, c'est entre autres
choses, dû à la production du pétrole et gaz de schiste aux
États-Unis dont l le pic est prévu pour très bientôt et de
l'injection ultramassive d'impression d'argent par les banques
centrales pour acheter les créances douteuses et "jouer à la bourse"
!
Au mieux, il ne nous resterait
qu'entre demain matin et quelques années avant que nous soyons
éjectés du tapis magique sur lequel nous voyageons aujourd'hui.
R.L.
Le 1er mars 2012, la Smithsonian Institution rend
publique une version actualisée pour 2012 du rapport de 1972,
rapport que j'ai acheté lorsqu'il a été traduit en français. Il
s’agit en fait d’un second rapport, utilisant la même méthodologie
que le premier, avec les mêmes acteurs, le Club de Rome
commanditaire et le MIT l'exécutant. Cependant, les instruments
d'analyse ont été modernisés pour tenir compte des progrès accomplis
dans les méthodes d'observation et de prévision. Le rapport de 2012
confirme celui de 1972. Ce dernier donnait soixante ans (2030) au
système économique mondial pour s'effondrer, confronté à la
diminution des ressources et à la dégradation de l’environnement.
Les rapporteurs font cependant preuve d'optimisme, en écrivant que,
si des mesures radicales étaient prises pour réformer le système, la
date-butoir pourrait être repoussée, ce qui est, quant à moi, de la
Foi, de l'Espérance et de la Charité. Cela n'arrivera tout
simplement pas, car les riches, qui contrôlent banques et
gouverneMENTS sont complètement déconnecté de la réalité et croient
encore qu'avec de beaux billets ou de l'or, ils arriveront à faire
pousser des pétates, même sous des grêles, même sous des sècheresses
intenses, même avec des inondations récurrentes et même avec des
hardes de pillards armés jusqu'aux dents!
Mais il n'y a pas que le rapport Meadows qui a prédit
l'effondrement à venir. Le rapport fit apparaître publiquement
quelque chose qui était connu de longue date et indiqué depuis deux
siècles par les Indiens des plaines: détruire la Terre-mère ne peut
qu’amener la ruine des peuples qui vivent dessus. Parmi les ouvrages
les plus avancés. il faut absolument souligner qu'en septembre 2013
paraît en français le livre L'Effondrement des sociétés
complexes de Joseph A. Tainer, anthropologue et historien
américain dont une vidéo, un peu plus loin sur cette page, va vous
en expliquer la teneur.
Etats-Unis:à quand
l'effondrement?
Une vidéo très récente et
très intéressante!
14 avr. 2017
Une série de graphiques commentés par un expert qui nous font voir le
gouffre à venir.
Par Adrien Darde
Chef de l'investissement chez AXA vie Invest
Région de Paris, France
Banques
Une économie américaine sous perfusion, des marchés sous stéroïdes ...
quel
avenir pour les Etats-Unis?
L’EX-MINISTRE DES FINANCES ALLEMAND
MET EN GARDE CONTRE LE RISQUE
D’UNE CRISE FINANCIÈRE MONDIALE
PUBLIÉ LEMIS
À JOUR LE
John Thys / AFP
Wolfgang Schäuble, qui vient de quitter ses fonctions de ministre,
dénonce l’emballement de la dette mondiale et les risques de
formation de nouvelles bulles, susceptibles de provoquer une crise
d’envergure planétaire.
Wolfgang Schäuble, qui vient de quitter son poste de ministre des
finances outre-Rhin pour prendre la présidence du Bundestag
(Assemblée nationale), alerte la communauté financière sur le risque
d’une prochaine crise financière. A l’occasion d’un entretien
accordé au Financial Times, il a en effet dénoncé les risques
engendrés par l’emballement de la dette mondiale - tant au niveau
des Etats que des acteurs privés (entreprises et ménages) - et
l’accumulation de quantités toujours plus importantes de liquidités.
Malgré le renforcement du système financier mondial et
l’amélioration globale de la conjoncture, l’institution pointe
les risques considérables d’une poursuite des politiques
monétaires très accommodantes dans un contexte d’accumulation de
la dette et de surévaluation des actifs.
Dans sonrapport
sur la stabilité financière dans le monde, le Fonds
monétaire international (FMI) évalue l’impact sur l’économie
mondiale d’un scénario baissier dans lequel une réévaluation
des risques provoque une flambée du coût du crédit, une chute
des cours des actifs et un retrait des capitaux des marchés
émergents. “Les répercussions économiques de ce resserrement
des conditions financières mondiales seraient considérables
...
...
Premier facteur de risque : “il y a trop d'argent en quête de
trop peu d'actifs rentables”. Les chiffres du FMI sont
édifiants. Actuellement, moins de 5% (1.800 milliards de
dollars) du volume mondial d’obligations génère un rendement de
plus de 4%, alors qu’il y en avait 80% (15.800 milliards de
dollars) avant la crise financière mondiale de 2008. Le deuxième
facteur pointé par le FMI est l’accroissement de l'endettement
des principales économies de la planète. “L'effet de levier
dans le secteur non financier est désormais plus élevé
qu'avant la crise financière mondiale dans l'ensemble des pays
du G20”, relève le rapport.
...
Finalement, si l’environnement du système financier actuel est
sans précédent, le déroulement du scénario de crise tel que
présenté par le FMI est relativement classique. Ce rapport de
l’institution internationale fait d’ailleurs écho auxrécentes
déclarations de Wolfgang Schäuble, l’ex-ministre des
finances allemand, dénonçant l’emballement de la dette mondiale
et les risques de formation de nouvelles bulles,
susceptibles de provoquer une crise d’envergure planétaire.
Au niveau du monde:
10 graphiques qui nous montrent la situation économique mondiale en
évolution depuis l'année 2000. Notez que tous les indicateurs, sauf ceux de
l'augmentation de la production de pétrole brut (graphique 4) et de la
capitalisation boursière (graphique 9) sont à la baisse. Or, il est très facile de
savoir si l'économie mondiale se porte bien ou non. Il s'agit seulement de
voir le prix des matières premières. Lorsque l'économie roule à plein
régime, le fait que les matières premières soient limitées d'une part, et
d'autre part, le fait qu'on ne peut pas les extraire et les valoriser dans
un temps très court ( il faut souvent plusieurs dizaines d'années avant de
rendre productive une nouvelle mine! ) vont faire que les prix vont grimper. Plus l'économie roule à fond,
plus les prix sont à la hausse pour
les matières premières et donc, au final, doit mener à plus d'inflation. Or,
c'est très exactement le contraire que nous montrent les graphiques,
et ce, malgré le fait d'un accroissement de la population mondiale et le
fait que les catastrophes naturelles, qui sont en très forte hausse partout
dans le monde, requièrent un remplacement des structures démolies.
Pour
ce qui en est de la capitalisation boursière, on peut voir comment, malgré
la stagnation économique qui perdure, l'argent des banques centrales trouve
son chemin dans une bulle gonflée à bloc, étant donné que l'investissement
dans l'économie réelle se trouve freiné par l'énorme endettement des ménages
et des gouverneMENTS.
De la finance à l'écologie, en
passant par la fin des ressources.
Voyez toutes les causes de l'effondrement dans une même vidéo d'une
extrême intelligence:
Comprendre
les phénomènes d'effondrement de sociétés.
Quelle
limite pour notre société.
Après
mes explications et commentaires, je vous propose une vidéo
extrêmenent instructive, basée sur des données scientifiques. Elle
est animée par Emmanuel
Prados. Son titre:Comprendre
les phénomènes d'effondrement de sociétés.Quelle
limite pour notre société. Je
l'ai découverte cette semaine (fin aout 2017) . Vous trouverez le
lien à la fin de mes commentaires que je vous recommande de lire
pour comprendre plus facilement les concepts expliqués dans la
vidéo.
L'auteur de la prochaine vidéo: Emmanuel Prados
Emmanuel Prados est responsable et à l'origine de
l’équipe STEEP de l'INRIA Rhône-Alpes (depuis sa création en
2010). L'équipe de recherche STEEP se consacre à la
modélisation et la simulation systémique des interactions
entre les facteurs environnementaux, économiques et sociaux
dans le contexte de la transition à la durabilité aux
échelles locales. Son objectif est de mettre en place des
outils mathématiques et informatiques pour développer des
outils d'aide à la décision pour les acteurs territoriaux.
Chargé de recherche INRIA depuis 2006, Emmanuel a obtenu son
doctorat en automatique, traitement du signal et des images
à l’université de Nice-Sophia Antipolis. Il a effectué un
post-doctorat au département d’informatique de l’université
de Los Angeles en Californie.
Mes commentaires se rapportent à la vidéo proposée plus bas:
Dans cette vidéo, Prados parle
de la découverte qu'a faite
Joseph A. Tainter sur la tendance des
sociétés évoluées à se complexifier toujours davantage dans le
règlement de ses problèmes, ce qui finit toujours par causer son
effondrement. Lorsque j'étais étudiant en musique à l'université,
mon prof de piano disait: "On
progresse généralement de 80% dans une pièce avec 20% d'effort,
mais, par la suite, il faut 80% d'effort pour gagner le 20% restant". Voilà
l'illustration pianistique
du coût inhérent à une société qui s'hypercomplexifie, et c'est un,
et seulement un, des facteurs qui nous mèneront bientôt à
l'effondrement.
Dans sa vidéo, Prados parle du rapport
Meadows (Club de Rome). J'ai acheté le
livre du 2e rapport Meadows, Les
limites à la croissance, lorsqu'il
est paru en français il y a environ 4 ans. Dans ce livre, il est
clairement établi que nous dépassons largement,
année après année, dans tous les plans de la vie, les
limites de la planète: pollution, ressources, accroissement de la
population, complexité, etc. D'ailleurs, depuis quelques années, on
nous annonce Le jour du dépassement de la terre,
qui est toujours de plus en plus proche du premier janvier.
Cela signifie qu'à compter de ce jour, la population mondiale aura
épuisé toutes les ressources que la planète est en mesure de
renouveler en une année. Autrement dit, cette année,
c'est à partir du2
aout 2017
que la Terre vivra à crédit pour le reste de l'année.
Pour illustrer le dépassement d'une limite,
Prados donne comme exemple le stock de poissons. Si
nous pêchons de façon à ce qu'il reste assez de géniteurs pour
reconstruire annuellement le stock, nous pourrons pêcher
éternellement (c'est juste une façon de parler!). Si, par contre,
nous dépassons les limites et que nous faisons diminuer les
géniteurs de façon conséquente, alors, le stock va finir par
s'effondrer et la reconstitution pourrait ne jamais advenir. C'est
très exactement ce qui s'est passé pour la morue, et nous en payons
encore le prix aujourd'hui, même après des années d'abstention de
pêche !!!
À la minute 18, il parle du lessivage de l'humus des terres. Hier, j'ai vu un reportage à la télé qui nous
montrait des zones agricoles en France qui sont totalement lessivées
par des inondations, année après année. Le développement des villes
et des banlieues avec le pavage des rues et des immenses
stationnements des centres commerciaux et industriels font que les
pluies qui sont de plus en plus gigantesques, n'arrivent plus à
s'infiltrer dans les sols et ravagent littéralement les terres
agricoles aux alentours. Les débris sont projetés avec tellement de
force qu'ils détruisent définitivement les serres et, dans ce
reportage, les agriculteurs ont tous fait faillite sauf un,
car les assurances ne paient pas pour ces dégâts!
Vers 30,43 min, Lester Brown prétend que la pénurie alimentaire
va engendrer l'effondrement. Je ne suis pas d'accord.
Pour moi, c'est dans un premier temps une crise économique majeure
causée par l'endettement pharaonique des gens, des industriels et
des états, ainsi que les multiples bulles (immobilière - boursière -
étudiante aux É.-U) et bien d'autres facteurs qui vont se fusionner
à la rareté des ressources, à la délocalisation du travail, au
vieillissement des populations, à la robotisation, à l'intelligence
artificielle, à l'abaissement du salaire moyen en comparaison de
l'inflation et qui causeront bientôt l'effondrement.
Si la bourse ne s'est pas encore effondrée, c'est seulement parce
que les banques centrales injectent mensuellement des centaines de
milliards de $. Selon le site Web
Boursorama, elles auraient injecté 10 000 milliards de $
depuis 2008, une somme colossale qui n'a permis que d'empêcher
l'éclatement du système, rien de plus.
As-t-on déjà vu ça, des taux négatifs ?
Les banques locales de plusieurs pays (France, Allemagne, Suisse,
Japon et d'autres)se
voient maintenant imposer des intérêts négatifs s'ils retournent
leurs surplus aux banques centrales. Parce qu'il n'ont aucune raison
d'investir, les emprunteurs ne se
ruent pas aux portillons pour emprunter aux banques!
Conséquence? Les banques locales se voient contraintes
d'utiliser leurs surplus pour acheter massivement des actions, ce
qui fait gonfler la bulle boursière plus intensément chaque semaine
!!!!!!!! On voit ce phénomène partout, même en Chine où le
gouvernement central ordonne à différents ministères de gratter des
fonds de tiroirs pour renflouer la bourse lorsqu'elle descend un peu
trop. Mais le problème, c'est que ces beaux profits à la bourse ne
rapportent que sur papier ou, pour se concrétiser en vrais $,
au moment ou les actions sont vendues afin de récupérer les
bénéfices. Or, lorsque, tôt ou tard, la dégringolade arrivera, ces
beaux chiffres vont aussi dégringoler sur le plancher des vaches et
les millions de supposé profit vont évidemment se changer en dettes,
car, beaucoup de ces prétendus "investissements" sont des emprunts.
Bien des courtiers suggèrent à leurs "clients" d'hypothéquer leurs
biens pour spéculer à la bourse !!! On est bien loin de parler
ici d'investissement !
Dans le cas des obligations d’État, les investisseurs cherchent
avant tout la sécurité : ils sont donc prêts à payer pour placer
leur argent en prêtant à un pays considéré comme « sûr ». Une
sécurité que les emprunts émis par les grands pays sont à priori de
nature à leur apporter.
Dans la zone euro, l’action de la BCE inscrit les marchés dans
un contexte de taux très bas, voire parfois négatifs.
Une politique monétaire qui tient au fait que la banque centrale n’a
plus beaucoup de marge de manœuvre pour relancer l’économie. Des
taux très faibles, voire négatifs, permettent d’exercer une pression
à la baisse sur le taux de change et d’inciter les acteurs
économiques à faire circuler l’argent dans l’économie réelle plutôt
que de le laisser dormir dans un coffre, où il ne rapporte rien. ...
_____________________
Demandez-vous donc pourquoi les banques centrales continuent
d'injecter des milliards chaque mois dans l'économie depuis
maintenant 10 ans si toutva si bien dans le Merveilleux monde de
Disney ? Comment se fait-il qu'ils n'osent qu'à peine et
sur la pointe des pieds augmenter les taux d'intérêt ?
Il y a environ 6 ans, dans mes premières années avec mon
ex-conjointe, elle s'inquiétait de la situation de son fils qui
venait d'acheter sa première maison et dont le budget était
extrêmement serré. Ce qui lui faisait le plus peur était la
possibilité d'une augmentation des taux d'intérêt que les banques
centrales nous annonçaient, mois après mois, comme imminentes en
raison de la formidable reprise économique
( qu'ils essayaient de nous faire croire).
À chaque fois, je riais aux éclats et je lui disais:
Chère amour de mon coeur, t'a
certainement pas à t'en faire pour l'augmentation des taux
d'intérêt, ça n'arrivera jamais plus. Ils ne pourront jamais
remonter les taux parce que la croissance, c'est terminé et que les
gouvernements et les gens sont hyper endettés.S'ils remontaient les taux, juste de 3 ou 4%, ce serait la
débâcle et ils le savent trèèèès bien. Pour rassurer les
marchés, ils vont probablement finir par devoir faire
quelques pas de danse dans un sens et, peu après dans l'autre, mais
on ne reverra jamais plus des taux à 10%.
Il y a un peu moins d'un an, j'ai pris aux nouvelles qu'il y a aux
É.-U. et au Canada des millions de personnes qui n'osent envisager
une augmentation de leur dépense mensuelle de seulement 50$ à leur budget. Avec les
catastrophes climatiques qui augmentent à un rythme important, il ne
faudrait pas qu'il y ait trop d'arrêts de production de pétrole dans
les raffineries (ce qui fait augmenter le coût du carburant) parce
que beaucoup de ménages vont finir par se voir confisquer leurs
belles demeures, juste à cause de leur facture carburant.
En vérité, le système est complètement coincé. Si les banques
centrales du monde entier arrêtent leur assouplissement
quantitatif qui augmente considérablement la bulle boursière
qui est GIGANTESQUE et sans aucun rapport avec la réalité du
commerce international, la bourse va s'effondrer. Et, si la bourse
s'effondre, ce sont toutes les banques du monde, les fonds de
pension, les gouverneMENTS et les "investisseurs" qui vont trinquer.
Et, si les banques trinquent, et les gouverneMENTS y'tou, nous
allons simplement nous voir confisquer tous nos comptes en banque,
comme ce
qu'ils ont testé à Chypre
lorsque les banques chypriotes ont frôlé la fait faillite !!! Si
on veut aller à droite, c'est la gauche qui va nous tuer et si on va
à gauche c'est la droite qui va avoir notre peau.
Vers la minute 32,
il parle des États qui sont dans une situation critique, mais on n'y
voit pas le Vénézuéla qui est très avancé dans sa descente aux
enfers.
À la fin, son auteur pense qu'on pourrait atténuer les effets de
l'effondrement. JE N'Y CROIS PAS parce que, la différence entre une
progression économique et un effondrement
économique c'est que, normalement, après un
effondrement, l'économie reprend lentement et progresse sur
plusieurs années pour un cycle de 8 à 11 ans. Mais pour un
effondrement, ça se passe toujours dans un temps extrêmement court,
de quelques heures à quelques jours et selon la vitesse de
transmission des nouvelles. Et, aujourd'hui, la transmission des
nouvelles se fait à la nanoseconde! Et, plus la vitesse de
transmission des informations est grande, plus le plongeon est aussi
profond.
Vous pouvez aussi vous procurer sur internet l'excellent livre de
François Morin (que j'ai lu en une journée) l'hydre
mondial, qui nous prouve comment les 28
plus grandes banques systémiques de la planète vont faire faillite lorsqu'arrivera un
incident financier lié aux produits dérivés.
François Morin commence
ses études au lycée Louis-le-Grand, puis à
l'Université Paris I-Panthéon Sorbonne ; il obtient l'agrégation
et un
doctorat d'État en Sciences économiques.
Assistant à l'université de Paris IX-Dauphine (1969-70), puis à
l'université d'Alger (1970-71), il devient maître assistant à
l'université Paris IX-Dauphine (1971-74) et professeur à
l'université Toulouse 1 depuis 1975.
Il a été directeur du Laboratoire d'études et de recherches sur
l'économie de la production (1976), du Laboratoire d'études et
de recherches sur l'économie, les politiques et les systèmes
sociaux (Lereps) de 1998 à 2000. Il est conseiller technique auprès de Jean
Le Garrec (secrétaire
d’État chargé de l'extension du secteur public) (1981-82), secrétaire
général (1982-85), membre (1985-93) du Haut conseil du secteur
public, membre
du Conseil général de laBanque
de France (1985-93),Consultant
international auprès de l'Organisation des Nations Unies (1985),
censeur des l'Institut régional du développement industriel
(Irdi) (depuis 1988), membre du Comité national des universités
(Cnu) (1991-95 et 1999-2000), administrateur d'Aérospatiale
(1989-93).
Il
est Chevalier
de la Légion d'honneur (2000) et des Palmes académiques.
Voyez ici
une de ses excellentes conférences:
Chances de vie ou risque de mort de notre planète :
En cas de nouvelle crise, la
FED ne pourra pas sauver légalement le monde
financier
Le22
Fév 2018à
13:00:22
Faites vos prières.
Nous n’avons plus de prêteur de la dernière chance qui soit
totalement prêt à soutenir le système financier mondial. La Reserve
Fédérale américaine est désormais dans l’incapacité
légale d’entreprendre les mêmes actions d’urgence qui ont permis
d’enrayer la contagion et un effondrement mondial en 2008.
...
Jacovinci
Jean-Marc Jancovici, né en 1962, est un ingénieur français diplômé de l'École polytechnique et de École nationale supérieure des télécommunications de Paris.
Il est chef d'entreprise, consultant, enseignant, conférencier, auteur de livres et chroniqueur indépendant.
Il est connu pour son travail de sensibilisation et de vulgarisation dans la thématique énergie-climat.